mardi 28 octobre 2014

Récidive

Parution de mon troisième opus aux éditions SKA dans la collection culissime. Je m'installe donc dans le pays d'Eros....



Plus d'infos ICI

mercredi 15 octobre 2014

Dogme

Depuis que le monde est monde, les puissants, quels qu'ils soient, ont toujours combattu sur le terrain de la culture pour eux-même et l'ignorance pour les autres. Ce qui fait qu'un très petit nombre de personnes parviennent à régner sur une troupe immense tient à une seule chose : ils ont la culture. Par culture, il faut d'abord entendre lecture et écriture.  Pourquoi croyez-vous que, au travers des âges, le "peuple" a toujours été inculte ? Au travers des âges ne convient pas vraiment. C'est une tendance de fond qui a vu des exceptions. La plus notable étant, pour les gens de ma génération, les années 70. N'en reste pas moins que, la tendance majoritaire est quand même que le peuple reste inculte. Dois-je rappeler que les tenants du régime nazi affirmaient, Goëring en tête : le peuple n'a besoin que de savoir compter jusqu'à 100 et signer son nom. Il y eût également la version tyrannique des dictatures de l'Est : c'est moi qui décide ce que le peuple doit lire. N'en reste pas moins que le propos est toujours le même, que la tyrannie soit communiste ou libérale.... Polop !.. Le peuple ne peut être cultivé. Pour vous en convaincre, il suffit de regarder l'état de délabrement dans lequel est aujourd'hui notre école, en particulier la différence effarante qui est faite, par cette institution, entre enseignement pour les riches et enseignement pour les pauvres. MAIS ....  Le monde étant ce qu'il est, les moyens technologiques évoluant, il y a des fuites. Voilà que le peuple crée des blogs, des sites, des listes sur lesquelles on échange à peu près librement. Sur lesquels on critique, on construit, on conteste. Qu'à cela ne tienne. Si le langage se met à servir la rébellion, qu'on ne peut museler cette résistance, il reste une arme : changer le langage. Un "glissement sémantique", on appelle ça. Le plus marquant fut, sans doute, la mobilisation pour l'école "libre" de 1984. En théorie, le mot "liberté" implique un choix. En 1984, ceux qui manifestent, très nombreux, pour la liberté de l'école sont justement les tenants d'une école où l'on ne choisit pas son orientation spirituelle puisque, justement, elles sont en majorité confessionnelles, c'est à dire qu'on y impose des convictions. Le mot est pourtant resté. Si vous parlez d'école libre, tout le monde comprend. Depuis, il y a eu bien d'autres exemples de ce glissement. Conservateur, par exemple. Et je ne vous parle pas des mots qui disparaissent. Classe sociale, prolétaire.... Mais le meilleur, je trouve, est l'un des plus récents. C'est le mot "dogmatique". Il a lentement glissé jusqu'à désigner presque exclusivement les gens dits de "gauche". C'est pourtant assez risible, lorsqu'on sait que le premier des dogmes est de nature religieuse et que ceux qui l'emploient pour discréditer leurs adversaires sont pratiquement tous des culs-bénis très prompts à descendre dans la rue pour dénoncer la "perte des valeurs", valeurs à peu près toutes inspirées par le "dogme" catholique. D'autant plus risible que , si la gauche de 2014 avait un dogme, cela se saurait. Tout le monde est d'accord pour reconnaître, au contraire, son absence de "Cap", dit un autre tenant de la droite. Les seules personnes à être restées dogmatiques, dans ce monde, ce sont des gens de  droite ou d'extrême droite, un vaste ensemble qui réunit autour du monde la droite française, la droite étatsunienne, les droites de l'Europe de l'Est, les Talibans, les égorgeurs et les islamistes de tous poils, bref, les vrais tenants d'un dogmatisme à quoi la gauche mondiale, à quelques exceptions près, est (oserais-je un hélas !..) totalement étrangère.

vendredi 3 octobre 2014

Professeurs des écoles : rien que des feignasses !....

L'info fait du bruit dans Landernau... Enfin, dans les médias. 600 000 journées d'absence par an !... C'est un scandale !... Qu'est-ce qu'on a contre les pauvres profs ? Vous avez idée ? Pourquoi on est toujours prêts à les lyncher ? Je pense avoir une explication : c'est de la vengeance. La plupart d'entre nous a des souvenirs d'humiliation ou de vexation datant du temps où l'on s'asseyait sur les bancs de l'école et je veux y voir un motif de rancoeur. Nous sommes donc prêts à crier haro de bonne foi contre ces tyrans. Pourtant, les pauvres, on les traite la plupart du temps comme des chiens, petits salaires, conditions de travail déplorables, parents imbouffables, hiérarchie sadique, fatigue, stress, nuits d'insomnie, tel est leur quotidien. La véritable info, c'est que les professeurs des écoles sont 321 500 (à peu près ) en France. Ce qui nous fait, en moyenne, un peu moins de deux jours d'absence par an. MOINS DE DEUX JOURS PAR AN en moyenne. Qui, quel imbécile, peut affirmer qu'il n'est pas absent deux jours par an de son travail. C'est de la désinformation pure et simple. Avec un seul but : valider l'idée que l'on pourrait se passer des fonctionnaires en France.

Eros est aussi synonyme de littérature

Après "La Dame Blanc"et "Esmeralda", les Editions SKA publieront en novembre 2014 mon 3ème opus "érotique".... La Baronne






Je suis en train d'écrire la suite de "La Baronne" .. vous n'avez pas idée de l'état d'irréalité dans lequel il faut se mettre pour ne penser que "queue, bite, foutre, gland, tige, foufoune, vulve, vit, biroute, con, moule, vagin, cramouille, chatte et autres nichons, culs, mamelles. Je suppose que beaucoup se disent que je dois être en érection du matin au soir. Pas du tout !.... C'est exactement comme lorsqu'un photographe mitraille des modèles. Pas une once de désir, rien... Un eunuque. Pour une simple raison. Entre soi et le désir s'est interposé une technique parfaitement aseptisante.