Et vous, vous en pensez
quoi, de ces élections ?... Vous avez remarqué, tout le monde est
bouleversé et tout va changer.. à partir de … En attendant, on
vous demande votre avis. Partout, en toute occasion, la question
c’est : et vous, vous en pensez quoi ? Et ceux à qui on ne demande
rien donnent également leur avis. Comme si notre avis devenait
important. Je vais donc vous donner le mien, comme un ordinaire. Ce
que je sais, par expérience, c’est que si l’on vous demande
votre avis, ce n’est en aucun cas pour le recueillir et s’en
servir pour modifier quoi que ce soit. Ce qu’on vous demande, en ce
moment, en arrière-plan, c’est d’exprimer votre degré de
persuasion, à quel point vous pensez qu’une réforme s’avère
nécessaire et, donc, par là, le niveau de votre désir d’une
nouvelle servitude volontaire. Savoir simplement si vous êtes prêts
à encaisser de nouvelles réformes au nom du « changement »,
ce qu’on vous demande, c’est votre consentement. Et, donc, je
peux vous dire ce qui va advenir. Comme, manifestement, nous en avons
par-dessus la tête de l’état de notre société, ces messieurs
vont vous concocter un train de mesures qui aboutiront, assez
rapidement, à de nouvelles brimades sociales. Recul de l’état,
privatisations, moins de sécurité sociale, moins de retraite, moins
de services publics, moins de services sociaux, moins de santé, et,
tout ça, ils vous le vendront au nom de la demande exprimée.... En
gros, préparez-vous à vous faire baiser encore une fois. Et, le
mieux, c’est qu’on vous fera croire que c’est vous qui avez
demandé les réformes.... Il suffira à ces messieurs de vous
rappeler votre mauvaise humeur depuis le 13/12.....
mardi 15 décembre 2015
samedi 12 décembre 2015
Parano ou schizo ?....
Nous sommes un certain nombre à
n’avoir pas oublié la formule quasi définitive et néanmoins
soixante-huitarde qui définit le mieux le choix politique offert par
les « élites » au « peuple » : la dictature,
c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours. La
formule est récente. Le fond du problème est antique. Citons, pour
exemple, les écrits fameux de Machiavel. Mais l’histoire la
philosophie regorge de discours, certains datant même d’avant
l’ère chrétienne, sur la capacité du « peuple » à
comprendre les enjeux, évidemment édictés par les dominants, du
débat politique. Le concept, s’il est invariant au cours des
siècles, n’en a pas moins évolué dans ses formulations. Pour me
concentrer sur mon époque, parce qu’il n’est pas question, ici,
de rédiger un essai à caractère exhaustif, je dirais qu’à l’ère
industrielle correspond un moyen industriel de domination des
consciences. Ce que je daterais, à peu près, de la naissance de la
théorie capitaliste, disons, pour simplifier, avec Locke ou Smith.
Mais ces noms ne suffisent pas à expliquer l’état actuel du
débat. Il faut, pour comprendre intégrer aux concepts définis
comme étant à l’origine du libéralisme économique, que nous
sommes aujourd’hui, manifestement impuissants à dénoncer, les
ajouts qu’y ont apportés tous les tenants plus ou moins conscients
des théories psychanalytiques. Freud, évidemment, dont la
dénonciation actuelle par des intellectuels rétifs et sensibles à
la liberté de penser passe encore pour du dépit, simplement pour la
raison que Freud ne peut pas être formellement identifié comme
responsable de ce qu’il a engendré, du moins ne peut-on déterminer
son degré d’engagement. Est-ce ou non, là, le résultat de ce
qu’il concevait froidement ou bien un accident imprévu de ses
pensées ?... Pour ses disciples libéraux, par contre, aucun doute
n’est possible. Le but de Mr Barneys, neveu de Freud, par exemple,
est clairement la manipulation des masses à but capitaliste, ce
qu’il prouve par son implication dans l’univers de la publicité.
Mais ce discours, qui semble viser uniquement Freud, pourrait tout
aussi bien s’appliquer à Marx ou Nietzsche. Les interprétations
de ces deux penseurs laissent également circonspect. Voulaient-ils
vraiment ce que leurs interprètes ont déduit de leurs œuvres ou
bien sont-ils totalement innocents ? Entendre, par exemple, Mr Minc
dire, goguenard, qu’il est le dernier penseur marxiste de France ou
la sœur de Nietzsche confirmer que son œuvre est authentiquement
nazi ne peut que nous laisser sans voix. La manipulation des masses,
si elle date de la naissance de l’humanité, a donc évolué au
cours des siècles. Aujourd’hui, il me semble qu’elle a pris un
tour quasi purement psychologique. Il me semble que, de nos jours, on
ne laisse au peuple que le choix entre paranoïa et schizophrénie.
Et ce fait me rappelle l’utilisation intensive de la normalité
psychiatrique qu’ont pu faire toutes les sociétés et en tous
temps, contre des artistes comme Van Gogh, par exemple, mais dont le
champion reconnu restera l’Union Soviétique. Il me semble que
l’époque actuelle démontre radicalement que nous ne valons guère
mieux. Pour la paranoïa, il me semble inutile d’insister, en cette
veille de second tour des élections régionales. Pour la
schizophrénie, je pense à tous ces citoyens dont on exige qu’ils
aient une attitude « écologique » irréprochable
cependant qu’on les contraint à acheter pour Noël un tas de
merdouilles « made in China » ou à prendre leur voiture
pour aller chercher le pain..... Le choix du « peuple »
est donc devenu simple et clair : tu t’aimes mieux parano ou schizo
? … La seule vraie différence, pour les dominants, c’est la
marque du cachet à prendre chaque matin. Le choix vous appartient,
évidemment, le principal étant que vous vous sentiez coupables de
quelque chose. Restent tout un tas de gens, plus ou moins cultivés,
qui, ayant quelque lucidité sur la condition humaine, ne souffrent
pas outre mesure d’être à la fois paranos « et »
schizo. Ce qui fait une très importante différence avec la masse,
les paranos ne se sachant pas, en général, tels, pas plus que les
schizo. Pour le pouvoir, le principal est que vous choisissiez entre
l’un et l’autre afin de pouvoir vous opposer.... Les élections
de demain sont, à ce titre, parfaitement démonstratives. Sur les
affiches électorales, on voit très clairement l’opposition
exclusive entre le camp des « paranos » qui vont voter à
droite et le clan de schizo qui vont voter à gauche. Dans ce
contexte, il est facile de voir en ceux, assez peu nombreux, qui ne
veulent à aucun prix faire partie de l’un ou de l’autre camp
sont dérangeants. Je parlerais à ce titre de personnes qui auraient
le « même genre de beauté que moi ». Leur beauté est
bien plus grave qu’on pourrait le croire : ils sont menaçants.
Dans ce cas, le pouvoir possède une arme qu’il nomme « État
d’Urgence »... Sous cette gouvernance, le pouvoir jouit d’un
ensemble d’arguments propres à faire des récalcitrants un membre
de l’un ou l’autre des groupes. On tape un peu sur le crâne des
« gauchistes » dans l’espoir d’en faire enfin des
« paranos », on montre à longueur d’antenne des images
qui incitent les gens de bonne volonté à peser le pour et le contre
de l’autorité abusive afin d’en faire des schizo.... Et vous,
vous avez choisi quel camp ?.... Et vous, vous comprenez quand que
choisir c’est se condamner ?....
mercredi 9 décembre 2015
Je suis comme une truie qui doute
Exhumer l’excellent
livre de Claude Duneton ( Points – Seuil – 1979) à propos des
élections régionales peut sembler inapproprié. La truie qui doute
de Duneton est celle qui hésite à nourrir ou non ses petits alors
qu’elle sait quel avenir désastreux, fait de torture et de
souffrance, leur est promis. Allégoriquement, il y décrit ses
hésitations de professeur à continuer d’enseigner à une jeunesse
défavorisée dont il sait qu’elle ne profitera jamais de ses
enseignements parce que son avenir est dramatiquement prédéterminé.
J suis comme une truie qui doute, aujourd’hui, et pour ce qui me
concerne, sur l’avenir du PS. Et particulièrement sur une question
: celle du retrait ou non de ses candidats dans les régions exposées
au danger du FN. Mon problème n’est pas que le PS ait ou non des
élus. C’est ce qui ferait plutôt pencher la balance vers la
partie euthanasie de mon doute. Le PS ne mérite plus, selon moi,
d’avoir des élus. Le problème du retrait, c’est le FN. Les
états majors parisiens ont décidé qu’on devait, par devoir,
privilégier les candidats dits « républicains »,
candidats qui, d’ailleurs, ne le sont pas tant. Je ne dirais pas
des ténors de LR qu’ils ne méritent pas d’être élus. Eux, au
moins, sont fidèles aux idéaux de droite. La question du retrait
est donc de savoir s’il faut ou non tolérer l’hypothèse d’élus
FN et, pire, d’une majorité dans quelques régions. Ce qui est
troublant, c’est qu’à peu près tous les gens qui se prononcent
sur le sujet, à « gauche », habitent dans des régions
qui ne sont pas exposées au risque FN. Ils ne le font donc qu’au
nom d’un idéal, idéal que, par ailleurs, ils trahissent
allègrement chaque jour. C’est une position dite « morale ».
D’un autre côté, au nom des mêmes principes, beaucoup renâclent
quant au retrait. Jean-Luc (Mélenchon), par exemple, qui ne risque pas beaucoup plus que ses camarades. Ne parlons pas de Pierre (Laurent) qui, au passage, va se
retrouver au conseil régional IDF.... Or, ici, j’ai envie de faire
une prédiction. Je vous fous mon billet que, s’il advient que le
FN soit élu à la tête d’une région, il y aura, dans cette
région, des « ratonnades ». Dans le Sud, par exemple, il
y aura des descentes de milices dans les quartiers dits « chauds »
et on poussera « les arabes » à la mer. Dans le Nord,
j’entrevois la possibilité d’un « nettoyage »
sauvage de la jungle de Calais. Bien entendu, les dirigeants du FN ne
donneront jamais la consigne de ces exactions. Je suis même certain
qu’ils les condamneront avec fermeté et excluront les brebis
galeuses. Non, ce qui va se passer, c’est que quelques gros cons
plus ou moins avinés en prendront l’initiative et, ce, parce
qu’ils se sentiront encouragés, voire légitimés, par le fait que
leur région est dirigée par leur parti, parti devenu alors
totalement légitime lui-même. Et là, force est de constater que
nos socialistes endimanchés, quant à eux, ne risquent pas de se
faire violenter par ces nervis. Tran-qui-lles. Un comportement
ouvertement bourgeois. Avec tout le mépris pour le peuple que
recouvre ce terme. envisager la possibilité de l’élection d’un
conseil régional FN est tout bonnement une horreur en soi. Que
Jean-Luc plaide pour le maintien de Masseret est une horreur. Cela
signifie que l’idée de la présidence des Le Pen au Nord ou au Sud
est acceptable. Qu’il suffira de courber l’échine pendant six
ans et de remettre le débat à plus tard. Entre temps, chacun pour
soi. Je ne voudrais pas être un français issu de l’immigration
pendant cette période. Je ne vous parle pas des étrangers vivant
dans ce pays, légaux ou non. Il peut donc sembler que le débat est
clos. Retrait systématique du troisième, vote en masse pour le seul
représentant digne des idées républicaines. Sauf que.... Sauf que,
le PS étant ce qu’il est, un parti détestable, il prfite de
l’occasion pour instrumentaliser. Il n’est pas le seul. Ce n’est
pas une excuse. « Surfant » sur la vague, il nous incite
à voter partout comme un seul homme, dans la joie et l’allégresse
que donne le sentiment d’avoir « résisté ». Et c’est
là que, tout à coup, je deviens une truie qui doute. Parce que
j’habite dans l’Ouest. Une région qui n’est pas exposée au
danger. En PDL ou, pire, en Bretagne, le débat se concentre non sur
le FN mais sur l’aéroport de NDDL.... Et là, tout à coup, je
suis touché par le doute. Lesquels de mes petits dois-je choisir ?
Ceux qui vont s’en tirer, qui ont avenir, tous ces enfants de
bourgeois qui feront des études, dont l’avenir est assuré, qui,
demain, seront tout simplement là, ce qui sera en soi une victoire,
ou bien les enfants basanés qui, partout ailleurs, en France, voire
chez nous, seront en danger ? Vous avouerez que, pour le coup, me
voilà vraiment ravalé au rang d’une femelle porcine intelligente.
Sauf que, une fois encore, parce qu’il faut se décider avant
dimanche soir, deuxième tour, une sorte d’urgence se fait jour. Et
cette urgence, moi, j’en attribue la responsabilité, sans
hésitation, au PS.... Ce qui me renforce dans l’idée terrible de
l’euthanasie du PS...... Sauf que... Sauf que, encore une fois, le
PS réussit ce prodige de survivre au débat.... J’ai beau avoir lu
Nietzsche et, surtout, son avis, son réquisitoire, sur les
« socialistes », non, vraiment.... C’est absolument
indigne. L’urgence, sur un problème qui nécessitera plusieurs
mois, voire plusieurs années avant que nous soyons capables de
l’analyser, vraiment, c’est indigne... Je vais donc assumer mes
convictions et, dimanche, je ne voterai pas pour le PS et ses récents
alliés. Sauf que.... je sais que je ne peux me permettre de le
faire que parce que, comme beaucoup d’autres, au final, je sais que
je ne risque rien. La chute lente de la démocratie, qui n’a rien à
voir avec la République, comme vous savez si vous avez lu, elle va
passer par moi, simplement parce que, moi aussi, je profite de mon
confort intellectuel..... Une peste qui finira par nous avoir tous.
La seule porte de sortie qui nous reste, c’est de s’interroger
sur ses propres motivations..Et d’accepter une fois pour toutes
qu’aucun de nous ne vaut bien plus cher que ceux qu’il
condamne.... Ma truie domestique, qui est couchée à mes pieds, en
rit à groin ouvert.. Hui! Hui! Hui! ….
Je pourrais, en annexe,
vous entretenir de mes doutes sur la manière de qualifier les
électeurs du FN. L’un des arguments principaux de cette « ligue »
est d’appeler au respect de ses suiveurs, sous prétexte qu’ils
seraient des humains aussi respectables que tout autre. Mes origines
populaires, totalement populaires, origines partagées par zéro
personne aujourd’hui en responsabilité, mes origines dont j’ai
gardé un goût indépassable pour le mot grossier, m’incitent à
traiter assez facilement de « con » toute personne
stupide. Mes origines ne me laissent aucun choix : ne mérite le
respect que toute personne qui s’en montre digne et, par
conséquent, je n’ai aucun problème à qualifier de « gros
con » toute personne qui place ses espoirs dans le FN... Une
histoire non encore classée, soixante dis ans après, sur la
responsabilité du peuple allemand dans l’avènement d’un certain
Adolphe (point Godwin...) ou du peuple espagnol sur l’avènement de
Franco. Mais, comme vous le savez, bien que ce soit là un point de
vue totalement bourgeois, à mon sens, ce qui est excessif est
insignifiant. Ma truie vient encore de couiner......
lundi 7 décembre 2015
Plus jamais !.. Ou alors juste une dernière fois.....
Je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas
socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je
voterai pas socialiste.....
Faut se le répéter et se le répéter encore.. Parce que je sens qu'au second tour on va être dans une sacrée merde. Je voterai pas socialiste.. j'ai plus envie de me faire baiser. Plus envie.... Plus de compromis, plus de trahison, plus de reniement. Je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste......
Faut se le répéter et se le répéter encore.. Parce que je sens qu'au second tour on va être dans une sacrée merde. Je voterai pas socialiste.. j'ai plus envie de me faire baiser. Plus envie.... Plus de compromis, plus de trahison, plus de reniement. Je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste, je voterai pas socialiste......
mercredi 25 novembre 2015
Parution
Officielle parution d'un nouvel opus classé Q par ma chère éditrice qui,
pourtant, parle à son sujet d'un texte entre Eros et Thanatos.... Un
texte d'une actualité brûlante, donc...... C'est là : http://ska-librairie.net/index.php…
C'est perdu
Daech va nous avoir.
Daech va s’envoyer le monde occidental. Exactement comme les
Vietnamiens du Nord se sont payés les Etats-Unis. Excatement de la
même manière qu’Hitler s’est offert la société occidentale et
ses valeurs. Tout simplement parce qu’ils nous ont pris sur notre
point faible. Je parle évidemment du capital. Si l’on ouvre un peu
les yeux, on voit très clairement que Mr Obama est calé, que Mr
Poutine est calé, que l’Europe, ce qu’il en reste, est calée.
Et tout ce joli monde cale sur un seul problème : le financement de
la guerre. Nous avons été conduits, d’une manière très habile,
au point où nous devons faire des choix. Des choix dramatiques. Non,
comme le disent les manipulateurs qui nous gouvernent, entre nos
valeurs et les leurs mais, tout bêtement, aux sacrifices financiers
que peuvent accepter nos sociétés capitalistes. Dans un premier
temps, ils vont tenter de vous responsabiliser et de vous
culpabiliser pour imposer encore plus de sacrifices. Mais l’argent
qu’ils vont dégager de notre bonne volonté, assénée à coups de
Marseillaise et de drapeau, n’y suffiront évidemment pas face à
l’incroyable force financière des puissances pétrolières. Il va
falloir, c’est la seule solution, que le Capital renonce à ses
bénéfices. A ce titre, la réaction instinctive, épidermique,
devrais-je dire, de Mr Gattaz (dont les médias se sont très peu
faits écho..) est révélatrice : touchez pas au grisbi.... L’état
d’urgence, oui, à condition que les profits ne diminuent pas.
Exactement la réaction du capital, qu’il soit allemand ou
français, au seuil de l’avènement d’Adolphe... Le Capital doit
évidemment s’entendre ici au sens que lui donna Marx et que tente
de lui redonner Thomas Piketty. Tiens !.. Il est où, Thomas, là
?.... Daech va gagner parce que le Capital mondial préfèrera
s’accommoder d’un groupuscule fasciste meurtrier que remettre en
cause ses privilèges et ses bénéfices, comme il s’accommodera,
en France, de Mme Le Pen. Il peut compter pour cela sur la veulerie
de nos dirigeants politiques qui ont été formés non à l’école
de la République, qu’ils ne cessent de massacrer, mais à celle du
Capital. Badiou, notre dernier intellectuel marxiste, le dit très
bien
(http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/27/le-rouge-et-le-tricolore_4564083_3232.html)
: sur le drapeau français, il n’y a qu’un tiers de rouge. Et le
seul secours de nos sociétés, c’est le rouge. Le Capital est
d’ores et déjà battu, tout simplement parce qu’il a depuis
longtemps choisi : tout sauf rouge. Aujourd’hui, c’est à vous de
choisir......
dimanche 22 novembre 2015
Le chien
Je suis le chien sauvage et fier
le chien épris de liberté
enfant d’une louve
solitaire et sans meute
je suis celui qui ne mord
que la main qui le nourrit
ou qui le flatte
parce qu’il sait
intimement et irrémédiablement
que la pulsion
qui la pousse
à se tendre
n’a comme intention
séculaire et invariable
que de l’apprivoiser
Je ne suis pas certain
du fond de mon isolement
qu’appeler cela poète
soit tout à fait justifié
et sais qu’il s’agit
encore et toujours
d’une manœuvre
visant à ma soumission
Ps : message à tous mes "amis" poètes et à leurs lecteurs.... Je ne sais que mordre....
samedi 21 novembre 2015
Terreur
Au risque de passer une
nouvelle fois pour un vieux con, un réac nouvelle période, je
rappelle au lecteur que je fus lanceur de pavés en 1968. Les
événements du vendredi 13 ne me font pas peur. Les terroristes ne
me font pas peur, je n’ai jamais reconnu aucun pouvoir aux armes
autres que celui de tuer. La France, sa belle jeunesse mise à part,
est terrorisée, semble-t-il, du moins si l’on en croit nos chers
dirigeants. Moi, vieil anar à la tête pleines des bosses qu’y ont
faites les forces de l’ordre, ce qui me terrorise bien plus que les
quelques connards surarmés qui se revendiquent d’une cause
moyenâgeuse, ce qui me terrifie, ce sont les pouvoirs exorbitants
que le président et ses ministres viennent d’accorder aux flics de
tous poils de ce pays et aux militaires. Parce que les terroristes,
ne vous en déplaise, je crois encore qu’on peut faire quelque
chose pour les éliminer avec des idées, avec de la culture. Les
flics et les militaires, l’histoire m’enseigne que rien ni
personne ne peuvent jamais rien contre leur fascisme fondamental et
éternel. Et ça, moi, pour le coup, ça me fait réellement chier
dans mon froc.
vendredi 20 novembre 2015
Autrefois, le monde était dirigé par des malades. Aujourd’hui, il l’est par des crétins.
J’ai toujours été
persuadé que les gens qui ont réponse à tout et rétorquent à la
vitesse de l’éclair à toute proposition, ce qu’on croit
l’indice d’une finesse d’esprit, ne sont, en vérité, que des
crétins. Pour la simple et bonne raison que répondre dans l’instant
à une problématique ne peut avoir qu’une explication : on n’a
tout simplement pas compris la question. Ou, du moins, on n’a pas
pris le temps d’en mesurer toute l’étendue. Toute question,
aussi bête soit-elle, génère immédiatement une arborescence
infinie de réponses possibles, suivant les différents angles
envisageables, suivant le nombre incalculable de situations qu’elle
suppose, suivant l’empathie réelle dont vous êtes capable, c’est
à dire votre faculté à vous mettre réellement à la place de
l’autre, dont vous ne savez rien, à priori, et dont vous devez
envisager, alors, toutes les facettes. Cette espèce humaine très
spéciale qu’on nomme « les intellos » se noie
immanquablement sous le poids de toutes les implications
envisageables, tout en en oubliant la majorité, d’ailleurs, ce qui
a pour conséquence immédiate qu’un intellectuel commence toujours
ses réponses par un silence. Mais le terme « toujours »
est, comme il est normal, ici, usurpé. Parce que, hélas, les
questions sont trop souvent convenues, entendues mille fois.
Conséquence, le grand homme passe en mode automatique et répond du
tac au tac, comme un vulgaire intellectuel de comptoir, mais,
différence, répond néanmoins, dans tous les cas, une chose
élaborée, longuement mûrie, analysée et plutôt intelligente,
dans les meilleurs cas. C’est une chose que tous les personnages
« à la mode », en vue, ont très bien comprise et que
l’on nomme « langue de bois ». Une faille dans la
cuirasse de l’intellectuel, qui en a beaucoup d’autres, et qui ,
pour lui, tient surtout à la fatigue et à son mépris du monde tel
qu’il va. On le lui reproche suffisamment pour qu’il ne paraisse
pas essentiel d’y insister. Par contre, cette constatation est, le
plus généralement, la porte ouverte au concept de « trahison
des clercs » dont on parlait autrefois, cet autrefois où l’on
parlait encore de ces problématiques aujourd’hui jugées « has
been », et qui, bien qu’elle soit un peu vieillotte, ce qui
ne la condamne pas à l’oubli, voire n’obère guère sa capacité
à passer dans l’histoire, garde, à mon sens, quelque acuité. Il
n’est qu’à voir cette rumeur récente alertant sur le fait que
la politique étrangère de la France ne se ferait plus au quai
d’Orsay mais dans le bureau de BHL. Je suppose que jamais aucun
procès ne condamnera le sieur BHL le jour où la politique
extérieure de la France sera enfin montrée du doigt pour sa
responsabilité dans l’état actuel du monde terrible dans lequel
nous vivons. La langue de bois, c’est un langage adopté par les
clercs, quels qu’ils soient, pour se vendre, donner cette
impression qu’ils sont compétents en toute circonstance, qu’ils
ont la réponse. Les clercs et les politiciens étant tous concernés,
ils se repaissent évidemment des médias où ils sont interrogés
par d’autres tenants de ce langage sans langage, ces questions sans
questionnement. Si bien que nous sommes habitués aux discours creux,
aux poncifs, en un mot : à la crétinerie. Je n’ai rien à en dire
de plus. Si cela ne me plaît pas, je n’ai qu’à couper le son.
Mon problème, c’est que la règle impose à tous le standard
actuel des « réponses immédiates ». Particulièrement
aux médias et aux politiciens. Il ne s’agit plus d’être
intelligent. Il faut faire « le malin ». En quelques
exemples simples : GW Bush, Sarkozy, Hollande, Valls, Poutine, Blair,
Cameron... En gros, un fait divers, une loi, un attentat, une guerre.
N’importe quel dirigeant un tant soit peu sensé prendrait au moins
une à deux semaines de réflexion avant de modifier la loi, la
constitution et, partant, le futur de son pays ou de mobiliser les
troupes.. Les nôtres, non. Ça, c’est la preuve irréfutable de
leur indécrottable crétinerie. D’une personne qui réagit trop
tard, on dit souvent qu’il a l’esprit d’escalier, celui qui se
manifeste une fois la porte refermée seulement. Peut-être
devrait-on multiplier les escaliers dans les allées du pouvoir.
Le "cerveau"
Le cerveau … Abaaoud
serait « le cerveau » des attentats en France... J’en
reste sur le cul !. Pour moi, aucun doute, si ce type avait un
cerveau, jamais il n’aurait commis de tels actes. Je sais que la
vision du monde que nous avons aujourd’hui tient beaucoup au mythe
moderne inventé par le film « Star Wars » et ses
conneries autour de la « force » et de ses côtés
obscurs. Mais non, navré !... Des types qui se comportent comme ces
abrutis sont soit très cons, congénitalement parlant, soit très
drogués soit gravement malades du point de vue psychiatrique.
Remarquez, je comprends le point de vue de nos dirigeants, passés,
actuels ou futurs. Parce que, à la fin, il faudra bien reconnaître
que Valls et Hollande sont deux crétins, que Sarko est psychotique,
que les décisions prises par ces trois guignols particulièrement
leurs décisions d’ordre militaires, n’ont jamais été ni
courageuses ni frappées de raison et ne répondent à aucune
logique, que, dans le personnel politique français, il n’y en a
pas un, pas une, pour remonter un tant soit peu le niveau et que, par
conséquent, un agité du bocal tel que le jihadiste meurtrier et
aujourd’hui criblé de balles à Paris peut leur apparaître, dans
sa folie organisatrice du mal absolu, comme un cerveau. Tout
simplement parce que leur narcissisme leur interdit de voir qu’avoir
un cerveau pourrait ne pas signifier leur ressembler.
jeudi 19 novembre 2015
Vendu !...
La grande boutique est ouverte !.... Ne
faudrait perdre de vue l’essentiel !... Bon, on a quoi, en magasin
? Un bon livre d’Hemingway : vendu !... Un bistro : vendu !... Un
resto : vendu !... Un ciné : vendu !... Une pièce de théâtre ?
Vendu !... Un concert ?.. Vendu !... Un logo ? Vendu !... Un dessin ?
Vendu !... Un drapeau ? .. Vendu. Un hymne national ?... Vendu !...
Vendu, vendu, vendu.. A condition, évidemment, que ça ait un
rapport avec les événements. Même un vague, un très vague
rapport. En ce moment, tu dis trois mots, hop !.. Vendu.... Pendant
les travaux, la vente continue.
On s’aperçoit quand qu’on est
encore en train de se faire mettre ? C’est quel jour, le jour de la
gueule de bois ?
mardi 17 novembre 2015
Le bon temps des colonies
Liste non exhaustive des pays ayant appartenu à l'empire colonial français en 1945...
Maroc (1912-1956) , Algérie (1830-1962), Tunisie (1881-1956), Mauritanie (1902-1960), Mali (1883-1960), Sénégal (1677-1960), Guinée (1891-1958), Côte d'Ivoire (1843-1960), Burkina Faso (1896-1960), Togo (1918-1960), Bénin (1883-1960), Niger (1890-1960), Tchad (1900-1960), Cameroun (1918-1960), Gabon (1839-1960), République du Congo (1875-1960), République Centrafricaine (1905-1960), Djibouti (1862-1977)
Je pense inutile de faire quelque commentaire que ce soit en relation avec l'état du monde en 2015...
Maroc (1912-1956) , Algérie (1830-1962), Tunisie (1881-1956), Mauritanie (1902-1960), Mali (1883-1960), Sénégal (1677-1960), Guinée (1891-1958), Côte d'Ivoire (1843-1960), Burkina Faso (1896-1960), Togo (1918-1960), Bénin (1883-1960), Niger (1890-1960), Tchad (1900-1960), Cameroun (1918-1960), Gabon (1839-1960), République du Congo (1875-1960), République Centrafricaine (1905-1960), Djibouti (1862-1977)
Je pense inutile de faire quelque commentaire que ce soit en relation avec l'état du monde en 2015...
mercredi 11 novembre 2015
Morphopsychologie
Je vous propose un jeu....
La morphopsychologie, pour moi, c'est un jeu. Un jeu intellectuel. Sous aucun prétexte, je ne parviendrais à considérer qu'il peut s'agir d'autre chose qu'une croyance. Néanmoins, je pense qu'il ne peut s'agir que de croyance tant que je ne suis pas plus amplement informé. En vérité, vous l'aurez compris, je pense qu'il y a peut-être quelque chose derrière cette théorie fumeuse. Et je pense également que certains d'entre les humains sont plus sensibles que d'autres à cette théorie en raison d'une disposition naturelle et, donc, propre à chaque esprit. Moi, lorsque je regarde ce quatre personnes, je vois quelque chose qui les rassemble : ils sont tous "bas du front". Vous me répondrez que certains ont justement un front important. C'est parce que cette expression, bas du front, vient d'un temps où l'on pensait que le volume du cerveau induisait l'intelligence, concept au nom duquel les êtres humains, durant des siècles, ont répandu l'idée que les femmes sont plus bêtes que les hommes parce que la masse cervicale des femmes est inférieure à celles des hommes. On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Non, pour moi, la bêtise de ces hommes se voit comme le nez au milieu de la figure" à cause de leur regard. Pour moi, ces quatre hommes, tous bardés de diplômes, tous "experts", sont tout simplement trop bête pour faire la "synthèse" de leur connaissance immense, ce qui ne peut que les réduire à régler les problèmes quand ils se présentent sans rien prévoir au-delà, plus loin que leur "bout du nez". Regardez-les et pensez à cette expression : plus loin que le bout de son nez. Notre problème, c'est que ce sont eux qui ont toutes les clés de notre avenir. Je nous souhaite bon courage.
La morphopsychologie, pour moi, c'est un jeu. Un jeu intellectuel. Sous aucun prétexte, je ne parviendrais à considérer qu'il peut s'agir d'autre chose qu'une croyance. Néanmoins, je pense qu'il ne peut s'agir que de croyance tant que je ne suis pas plus amplement informé. En vérité, vous l'aurez compris, je pense qu'il y a peut-être quelque chose derrière cette théorie fumeuse. Et je pense également que certains d'entre les humains sont plus sensibles que d'autres à cette théorie en raison d'une disposition naturelle et, donc, propre à chaque esprit. Moi, lorsque je regarde ce quatre personnes, je vois quelque chose qui les rassemble : ils sont tous "bas du front". Vous me répondrez que certains ont justement un front important. C'est parce que cette expression, bas du front, vient d'un temps où l'on pensait que le volume du cerveau induisait l'intelligence, concept au nom duquel les êtres humains, durant des siècles, ont répandu l'idée que les femmes sont plus bêtes que les hommes parce que la masse cervicale des femmes est inférieure à celles des hommes. On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Non, pour moi, la bêtise de ces hommes se voit comme le nez au milieu de la figure" à cause de leur regard. Pour moi, ces quatre hommes, tous bardés de diplômes, tous "experts", sont tout simplement trop bête pour faire la "synthèse" de leur connaissance immense, ce qui ne peut que les réduire à régler les problèmes quand ils se présentent sans rien prévoir au-delà, plus loin que leur "bout du nez". Regardez-les et pensez à cette expression : plus loin que le bout de son nez. Notre problème, c'est que ce sont eux qui ont toutes les clés de notre avenir. Je nous souhaite bon courage.
samedi 7 novembre 2015
Marche blanche, décidément, non !...
Depuis la première marche blanche, je suis circonspect. Je crois que l'objet de cette première était une protestation contre un pédophile criminel, pour ses victimes, ce que je ne conteste guère, mais je l'ai trouvée, d'emblée, disons... douteuse. Cette marche blanche m'avait des airs de relents, plutôt martiaux et plutôt bruns, si vous voyez.... Mais là, cette fois, l'organisation d'une "marche blanche" en mémoire du conducteur du camion responsable de la mort de 43 personnes à Puisseguin, camion qu'on a retrouvé sur la file de gauche dans un virage dangereux, là, je vous le dis tout net, je ne comprends pas. Même si je tente de prendre en compte la mort de son petit garçon qui n'avait rien demandé. Drôle de centre de vacances que le camion de papa, reconnaissez.... Une marche blanche pour un type totalement responsable d'un massacre routier, les copains, là, je crois qu'on touche au paroxysme du bon sentiment, qu'on oublie un peu trop vite les victimes tout aussi innocentes que le pauvre petit garçon, qu'on marche sur la tête en marchant blanc... A moins que l'on considère qu'un vieuxn'a pas la même valeur qu'un enfant. Pire, même, qu'un vaut plus que 43 vieux... Ce qui serait, pour le coup, totalement eugénique et ne laisserait aucun doute sur la brunitude de nos marches dites blanches. Brassens, qui n'avait pas, du moins en apparence, ma hargne, aurait parlé, je n'en doute pas une seconde, des imbéciles heureux qui sont nés quelque part. Et je trouve qu'il n'y a pas une très grosse différence, en vérité, entre les fanas de leurs clochers et les chemises brunes.... Peut-être que, finalement, ma première impression n'était pas si décalée.
Chers patrons ....
Ce n’est une nouvelle
pour personne, je suis un ancien soixante-huitard. Mais,
contrairement à la plupart de mes copains de jeu de l’époque,
faut reconnaître qu’on s’est beaucoup amusé, moi, je n’étais
pas fils de bourgeois mais fils de prolétaires communistes. C’est
donc tout à fait ordinairement que je me suis fait baiser par cette
« révolution » bourgeoise. J’en ai encore mal au cul.
Non que le qualificatif de « bourgeoise » soit
fondamentalement choquant quand on parle de révolution. 1789 en
était une. On le savait. Non, ce qui nous a troué le cul, c’est
qu’il ne s’agissait que d’un renouvellement de la bourgeoisie
en place par sa jeune génération. Comme aurait dit l’autre :
entre la marge et la limite..... Depuis 68, je ne vous le cache pas,
j’en ai avalé d’autres... Et des bien pires... Mais, en 2015,
entendre, sur France Inter, des pubs louangeuses où de soi-disant
employés chantent la gloire de leur boss parce qu’il a souscrit
pour eux une mutuelle, là, je concède, c’est du sublime. Pour
mézigue, les patrons, c’est encore de « machins » tout
juste bons à pendre et dont on doit ensuite promener la tête au
bout d’une pique. C’est violent, je sais, plus du tout de mon
temps. J’arrêterai de penser ça le jour où les patrons ne
penseront plus que nous sommes de la chair à canon, des fainéants,
des moins que rien, qu’ils cesseront de nous exploiter et de gagner
en un jour ce que nous gagnons en un mois, des fois dix.... Pas
avant. Ce que je vous demande, c’est juste trois secondes de
réflexion.... Notre gouvernement (de gauche …. Pffff !..) a
imposé, je ne sais sous quelle pression ( la CFDT, peut-être..) la
souscription par nos patrons d’une mutuelle co-financée pour tous
leurs employés. C’est OBLIGATOIRE.... à compter du 01/01/2016.
Notre époque étant ce qu’elle est, c’est à dire formidable, on
tente de nous faire avaler que ces braves gens, les patrons, méritent
des louanges parce qu’ils souscrivent, en râlant, d’ailleurs, à
cette obligation de souscrire de tels contrats. Je reconnais que,
entendre des chansons à la gloire des patrons sur la radio de
service public, vraiment, je m’attendais pas. Doit me rester une
bonne dose de cette naïveté qui m’avait fait croire que 68 allait
changer quelque chose....
jeudi 5 novembre 2015
Marisol.. encore. Cette fois, c'est grave et ..... terrible.
Marisol, grande vierge aux yeux de
sainte naïve, autorise donc les homo à donner leur sang. A
condition qu’ils ne baisent pas pendant un an. Paradoxe ? Oxymoron
? … Définir un être humain par sa sexualité, homo, dans ce cas,
et lui interdire le sexe... Quand j’ai entendu ça, j’ai ri. Je
trouve cette mesure comique. Par contre, elle ne m’étonne pas de
la part de Marisol. Et, plus exactement, de ses convictions affirmées
de grenouille de bénitier. Pas fumer, pas boire, pas baiser....
C'est mal !... C'est tout simplement pécher. Faut pas non plus euthanasier, seul dieu a le don de juger du droit de vie ou de mort, faut pas non plus avorter, c'est mal, il y a toujours une meilleure solution. C’est comique parce qu’on se dit qu’elle, Marisol, ne peut pas
ne pas voir vu l’énormité de sa mesure annoncée comme une avancée pour
les homo. C’est tellement gonflé qu’on se dit, d’abord,
qu’elle est décidément con comme ses pieds. Une catho intégriste
de gauche con comme ses pieds, avouez, on se tient les côtes. Mais
le vrai drame, dans cette histoire, c’est que madame cul-serré ne
voit pas le problème. Les voies de la sainte sont depuis longtemps
impénétrables. Marisol ne voit tout simplement pas où est le
problème. Pas baiser pendant un an ? Bah !... Facile.... Moi, ça
fait dix ans que je le fais plus....Notre gauche, la française, qui se dit héritière de la Révolution, de Jaurès et de toutes les autres icônes de la gauche historique, n'est, en vérité, que la représentante actuelle de la bourgeoisie catholique et morale, complice de la droite historique et morale, qui ont toujours gouverné la France. Et, dans ce panorama, Marisol occupe une place unique : elle en est l'icône. Une chose m'attriste : elle n'est à ce poste qu'à cause de son nom qui, dans les années soixante-dix, par l'intermédiaire de son père, Alain, a lui-même été promu, par la bien-pensance du catholicisme de gauche, comme alternative au communisme. Ces temps-ci, le PS se lamente à longueur d'antenne et de papiers journalistiques, de ne plus pouvoir compter sur la solidarité du "peuple de gauche". Sans véritablement enfoncer le clou, mon copain Cohn Bendit, a répondu à la tête de liste PS de PACA : c'est la vie. Oui, les garçons ( y'a tellement peu de filles chez vous, camarades..), oui, les mecs. Votre chantage, y'en a ras le bol. Vous ne nous laissez plus le choix. Nous, le fascisme, on a compris d'où il est venu. Vous voulez que je l'enfonce ? Alors je vais l'enfoncer... Laval, Blum, ça vous rappelle quelque chose? Avec rien qu'un brin de provocation, je pourrais ajouter Mitterrand. On en a ras le bol, les copains. Vous ne nous aurez plus. Tant que vous ne serez capables de ne promouvoir que des Marisol en lieu et place d'une Taubira, vous aurez maintenant une seule réponse : plutôt n'importe qui que le Parti Socialiste. Ça vous rappelle quelque chose ? Une "Une" du Figaro de la fin des années trente ? Il y a un miroir près de vous ? Un psy pas trop loin de votre domicile... Ah bah non, suis-je bête.. Les psy, en concorde avec Nicolas, vous vous êtes arrangés pour qu'il n'y en ait plus.... Des fois qu'ils perceraient votre secret. C'est fini, les gars. Bas les masques !... Derrière vos figures rose pâle, on a reconnu le visage du capital éternel..... Marisol fait encore rire.... Profitez-en.....
mercredi 4 novembre 2015
Bagnoles
Drôle d'époque qui, même si l'on est très loin des grosses bagnoles, des
supplétifs à un pénis ou une taille ridicules, on se trouve dans
l'obligation de rire sous cape de tous les couillons qui ont acheté du
"solide", du "germain", du "haut de gamme" et se retrouvent avec une
épave de marque VW, Audi, Porsche, bientôt Mercedes et BMW, pour cause
de tricherie. Je ris. Pas vous ? Moi, depuis longtemps, j'ai un faible
pour Citroën, qui était aussi facho qu'Hitler, Porsche, Renault,
Ford, tous, en gros, mais qui a inventé la Traction, la 2CV et la DS,
trois bagnoles absolument géniales, et, au passage, la suspension
pschittt, la traction avant contre la propulsion ( BMW fait encore des
voitures à propulsion .... Pffff !..) et le frein à disque... J'ai
encore aujourd'hui une auto qui monte quand on la met en route et qui
fait pschitttt quand on freine ou qu'on tripote le levier de
suspension..... Pardon!.... Mais Citroën avait un côté sympathique : sa
propension à lutter contre le conservatisme...
mardi 3 novembre 2015
Foutez-moi la paix avec mon enfance
Foutez-moi la paix avec
mon enfance..... Et vous, déshabillez-vous... En clair, faites-en
donc autant. Foutez-vous la paix avec votre enfance phantasmée.
Foutez la paix au monde avec votre vision idyllique de votre être en
petite dimension. Elle n’est pas vraie. Elle est un rêve. Elle tue
en vous la création. Le malheur, c’est qu’on vous fera croire
que c’est ce qu’on préfère en vous. Le pire, c’est qu’une
bande d’ânes vous braiera aux oreilles que les artistes sont des
gens qui ont « sauvé » en eux la part d’enfance. Car
c’est totalement faux. Pour preuve, examinez un instant l’enfance
des gens dont on reconnaît universellement le talent . Et que
voyez-vous ? Un père autoritaire et violent ou bien absent, une mère
abusive ou absente, un secret, des violences sexuelles, une
inadaptation patente au monde scolaire, des curés pédophiles, un
grand frère, une sœur, une tante, un oncle incestueux, un énorme
complexe d’infériorité, des complexes sur la taille, voire sur la
taille du pénis pour les garçons, sur les seins pour les filles, en
gros, pour à peu près tous, une description quasi chirurgicale de
l’enfer sur terre. Non, l’enfance n’est pas le lieu idéal de
la création mais celui des névroses et, avant tout, de
l’impuissance totale face au monde. Nizan ( vous devriez lire ou
relire Nizan..) le dit très bien, au sortir de la sienne : J’avais
vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge
de la vie. Si
vous n’êtes pas encore convaincu, lisez Dickens, Hector Malot, Bernanos, Hugo, Fournier, je vous les cite pas tous, et réfléchissez calmement
trois secondes.. Vous continuez de souhaiter être l’un des enfants
décrits par ces auteurs ? Vous êtes gravement malades... Dire qu’un
artiste est une personne qui a sauvé son enfance est une phrase
totalement narcissique et égoïste. Ce que ces gens disent au monde,
c’est leur impossibilité d’assumer leur enfance sans heurts et
sans chaos. C’est une culpabilité. Gilbert Lafaille, chanteur peu
connu mais bourré de talent l’a très bien chanté . Il a appelé
ça : Neuilly
Blues. J’ai le blues de Neuilly, Neuilly Blues...
Écoutez ça. En vérité, plus encore qu’une culpabilité, c’est
une névrose. Une névrose qui cristallise sur d’autres le regret
que beaucoup de nous entretiennent sur le temps où leur vie
promettait d’être exceptionnelle. Toujours exprimée à l’âge
où le ventre et les muscles pendouillent, où l’esprit se
ramollit, où l’on se rend compte qu’on ne sera jamais le
chevalier blanc qu’on avait rêvé d’être, qu’on est minable.
On se retourne alors vers ceux qui y sont, selon nous, parvenus, et,
sans voir la souffrance et le travail que suppose la création
artistique, on raccroche nos regrets au temps où on rêvait de leur
ressembler. Comme si, adulte, on démissionnait définitivement sur
notre capacité à bouleverser le monde et qu’on reportait la
responsabilité sur ceux qui « auraient » tué l’enfant
en nous. Personne n’a jamais tué un enfant, encore moins en soi,
personne d’autre que soi.
Alors
foutez-moi la paix, avec mon enfance. Elle dort et je vais très bien
sans elle. Ce n’est pas l’enfant en moi qui se dresse devant
vous, qui vous conchie, qui ne respecte rien de ce que vous vénérez.
Non, non, c’est en moi l’adulte qui fait ça..... Et, pour vous,
c’est évidemment bien pire. Si vous avez été, autrefois, un
enfant acceptable, ce qui, en plus, n’est pas le cas de tous, aucun
tribunal ne vous acquittera jamais pour l’adulte que vous êtes
devenu.
jeudi 15 octobre 2015
Justice - Police
L'opposition quasi raciste qui se cristallise contre Mme Taubira n'a qu'une seule cause : la police française revendique simplement de pouvoir faire la justice dans ce pays. Or, de manière évidente, une société dans laquelle la police fait la justice porte un nom : c'est une société fascsite. Les policiers étaient hier dans la rue et, cela, pour la première fois depuis 1983, c'est à dire, à trente deux ans de distance, sous un gouvernement qui se dit "de gauche" (bien que celui-ci ne le soit pas). Je n'en tire, pour ma part, qu'une seule conclusion, qui paraît évidente : les policiers sont de droite. Cette deuxième constatation, ajoutée à la première, démontre assez aisément que, dans ce pays, la démocratie est gravement menacée.
jeudi 24 septembre 2015
Comment dit-on, déjà, en d'jeunz ? MDR ?
700 morts à La Mecque pendant la cérémonie de la "lapidation" de Satan... Vous avez bien lu, lapidation... On jette des pierres en direction d'une stelle représentant Satan.. Qui ça ? .. Satan... Ben oui, Satan.... 700 morts ... MDR !... Bon, je vais prendre cher, là, normalement.. On n'a plus le droit de rire de tout ici, hein ?.... 700 morts .. Satan.... MDR !!!!!....
mercredi 16 septembre 2015
Va-t-en-guerre
S'il faut donner son sang,
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Le Déserteur - Boris Vian - 1953
La voilà, la bonne idée... On devrait envoyer tous les Va-t-en-guerre la faire eux-mêmes... Ça débarrasserait...
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Le Déserteur - Boris Vian - 1953
La voilà, la bonne idée... On devrait envoyer tous les Va-t-en-guerre la faire eux-mêmes... Ça débarrasserait...
mercredi 2 septembre 2015
vendredi 28 août 2015
L'été, Pépé pêche à la mouche
J'ai attrapé cette jolie bête cet été dans la Loue. A trois kilomètres
de la ville d'Ornans qui, comme vous savez, est la ville natale de
Courbet. Le grand et révolutionnaire Courbet. Cela valait bien une
nature morte, à l'exemple du maître.....
mardi 30 juin 2015
Aux chiottes Marisol ...
Ce matin, notre chère Marisol, madone
immaculée de notre gouvernement de saintes personnes, toutes plus
cul-bénis les une que les autres, Marisol, donc, n'y est pas allée
par quatre chemins. Je cite: « Je n'interdis pas la cigarette
sur les plages mais j'encourage tous les Maires qui voudraient
l'interdire à le faire. C'est plus agréable d'être sur une plage
où l'on ne VOIT pas de fumeurs ». Ceci, chère Marisol mère
du dieu santé, c'est tout bonnement du racisme. Par exemple, si je
dis : je n'interdis pas la maigreur mais c'est plus agréable, une
plage sans sacs d'os, ou bien, c'est plus agréable une plage sans
Noirs, sans Arabes, sans Juifs, tout ça, je suis sûr que je vais
aller en prison. Pourquoi ? Parce que je discrimine en fonction d'un
critère d'apparence. Si j'en avais les moyens, chère sainte n'y
touche du corpore sano, je tenterais de vous offrir un séjour
derrière les barreaux. Mais, bien entendu, aucun tribunal ne
jugerait cette plainte recevable. Nous sommes dans un pays dit
démocratique où la répression au nom du plus grand nombre ne
dérange plus personne. Je vous merde, Marisol. Moi, c'est des gens
de votre genre que je ne voudrais plus VOIR sur mes plages.....
lundi 22 juin 2015
Dédicace
vendredi 19 juin 2015
Christine, votre gueule !....
Adulte.. Elle a dit adulte. A quelques
jours du bac philo, Christine Lagarde, responsable du FMI, vient de
nous pondre un sujet sur lequel, je le crains, sa note serait plutôt
minable. Je vous le demande donc, chère Christine, qu'est-ce donc
qu'un adulte ?... A vous en croire, ce serait une personne qui
accepte de jouer sur les bases des gens sérieux de cette planète.
Gens sérieux dont, manifestement, vous êtes convaincue de faire
partie. Outre que votre « saillie » me paraît totalement
crétine, sauf le respect que je dois à une personne de votre
envergure, je vais tenter, chère égérie de la finance
internationale, de vous prouver en quoi cette remarque l'est
particulièrement, crétine. Il me faut tout d'abord vous rappeler à
quoi vous devez votre poste si prestigieux. Eh oui... Sans les
turpitudes d'un certain DSK, que seriez-vous, aujourd'hui, chère
Christine ? Porte-parole de « Les républicains » ?
Experte en économie exposant la théorie par d'autres énoncée en
conférences mondiales rémunérées aux environs de cent mille Euros
chacune, gardienne de l'orthodoxie libérale et invitée, à ce
titre, dans tous les média à nous exposer ce que vous oseriez alors
appeler du bon sens ? Hélas pour nous, il y eût DSK. Vous voilà
donc à un poste que, je suppose, vous pensez ne devoir qu'à votre
mérite. Quel mérite ? Qu'avez-vous donc fait pour le mériter ?
Devez-vous ce hasard à autre chose que votre naissance, votre
veulerie, votre soumission ou les circonstances ? Ce qui nous ramène
donc à la question que vous avez vous-même la bêtise de poser. Un
proverbe africain dit : en cas d'adversité, assieds-toi au bord de
l'oued et tu finiras par voir passer le cadavre de ton ennemi. Joie
!.. Le vôtre est en train de passer !... Je n'y suis pour rien,
personne, c'est à vous seule qu'on doit votre mort... Car enfin,
Christine, et pour en revenir au sujet de philo que vous soulevez,
qu'est-ce donc pour vous qu'un adulte ? Selon vos conceptions, ce
serait donc une personne qui respecte l'ordre établi, qui se soumet
aux lois, seraient-elles indignes, qui se réfère à un dogme sans
en discuter les principes, qui obéit à l'autorité portée par
d'autres, qui défend jalousement ses privilèges, qui accepte d'agir
en contradiction avec les principes élémentaires de la vie commune
au nom de ses intérêts propres qu'il place au-dessus de tout, en un
mot, un égoïste superlatif. Un adulte, selon vous, c'est une
personne qui est au centre du tout, l'intérêt suprême, la personne
la plus importante de la création. Et bien, chère et stupide
Christine, je me permets d'objecter. Un adulte, à mon sens, c'est
justement tout le contraire de vous. Un adulte, chère congénitale
crétine, c'est une personne autonome, au-to-no-me, un être qui
s'évertue à penser par lui-même, qui ne respecte pas, par
principe, les lois établies par d'autres sans les critiquer, un
étendard de la révolte, un chien qui mord la main qui le nourrit.
Si vous étiez un tant soit peu ce que vous appelez de vos vœux de
la part d'interlocuteurs rétifs, adulte, vous auriez honte d'avoir
usé de ce mot. Car, en sous-jacence, chère déchet de l'humanité,
votre plus grande faute est le mépris. Un mépris obscène pour les
représentants d'un peuple qui, contrairement à vous, n'est pas né
coiffé, n'a pas dans son assiette le centième de ce que vous ne
goûtez pas même. Votre faute, c'est la condescendance. Si vous
étiez adulte, chère ânesse apte à braire les leçons par cœur
apprises, vous seriez tout simplement touchée par votre vacuité.
L'histoire vous donnera tort. Aucun doute. En attendant, Christine,
si vous le fermiez ? Si vous étiez un peu adulte ? … Chiche !....
En attendant, chère demeurée, je
pense que l'avenir proche va vous donner une bonne leçon de
comportement adulte qui viendra, et c'est encore meilleur, de la part
de dirigeants grecs qui, manifestement, vous font horreur. Je ne vous
cache pas que je me réjouis de cette perspective et des conséquences
qui devraient, normalement, vous coûter votre poste d'adulte
responsable de pacotille....
jeudi 18 juin 2015
Du cul....
Quoiqu'on puisse en penser, le cul
reste révolutionnaire. Si je m'égare, au sens de certains, dans
l'écriture de textes érotiques, c'est d'abord par militantisme.
Car, et c'est une évidence, le cul reste l'un des plus grands tabous
de la civilisation humaine. Pire, le tabou du cul peut être
considéré comme l'une des principales raisons de toutes les
exactions perpétrées sur cette terre. Où que se porte notre
regard, mariage pour tous, Daesh, crimes racistes, excision, viols,
condition féminine en général,
homophobie, extrême droite, dictatures, accidents de la route, la racine est
commune. C'est la frustration sexuelle quasi générale sur cette
planète. Voilà pourquoi je m'adonne, avec, je l'espère, un certain
talent, à la littérature érotique qui reste, pour moi, un combat
militant. Je remercie ici l'éditeur qui me fait confiance pour ce
combat personnel. Vous pouvez tout retrouver ICI et LA.
lundi 1 juin 2015
mercredi 27 mai 2015
Tennis
C'est tennis, en ce moment.... Très chic. La France entière retient son souffle. Sur cette photo, nous voyons une toute petite partie des tribunes et 20 exemplaires du très chic et célèbre Panama. Sachant que ce chapeau est vendu 95€, il y en a donc pour 1900€ au total. Le nombre total de spectateurs avoisine les 10 000. En admettant qu'un spectateur sur deux porte ce fameux et très chic chapeau, cela nous fait donc 475 000€ de très chic couvre-chef.... Très chic, le tennis. Avec 475 000€, on doit pouvoir faire survivre un bon millier de personnes démunies pendant un mois. Très chic....
jeudi 21 mai 2015
mardi 19 mai 2015
jeudi 23 avril 2015
On en parle déjà....
Presse Océan le 22/04/2015
Le succube du tyran - Éditions Lunatique - Collections 36° deux sous - 32 pages - 4€
Sortie officielle le 29/04/2015.
Toutes les infos ICI
Le succube du tyran - Éditions Lunatique - Collections 36° deux sous - 32 pages - 4€
Sortie officielle le 29/04/2015.
Toutes les infos ICI
dimanche 12 avril 2015
mardi 31 mars 2015
mercredi 25 mars 2015
Parution et Salon
Je serai présent au "Printemps du Livre 2015" à Montaigu, les vendredi 27 et samedi 28 Mars sur le stand des éditions Durand Peyroles à l'occasion de la sortie de mon dernier livre en date.
mercredi 28 janvier 2015
Publication.. quater....
Nouvelle publication numérique aux éditions SKA. Quatrième texte
érotique. Ma baronne, personnage récurrent, y rencontre Sade. Et lui en
remontre, évidemment.... http://ska-librairie.net/index.php…
vendredi 23 janvier 2015
Féminin ?... Mes couilles ! ...
Je
ne me souviens pas m'être dit,
un
jour, celle-là, je la saute
Je
pense n'avoir jamais ressenti,
même
au moment crucial,
ce
désir impérieux de la lui foutre
à
tout prix
Ce
dont je garde, par contre,
un
souvenir ardent,
c'est
le trac, le vertige,
de
devoir, justement,
la
mettre dedans.....
Tout
un chacun, parmi les mâles,
s'accorde, à peu de frais,
une
part féminine....
Si
c'était vrai,
L'homosexualité
passerait
dans
le clan du normal,
si
c'était vrai,
il
n'y aurait, tout bêtement,
plus
aucun viol.....
Si
c'était vrai,
mes
potes de Charlie
ne
seraient pas morts.....
Moi,
pourtant,
cette
part féminine démesurée
ne
m'a jamais empêché d'avoir
une
sexualité hétérosexuelle
convaincue
et épanouie.
Non,
non, non
Pascal
Pratz n'est pas mort
car
il bande encore
car
il bande encore.
Seul
bémol,
son
refus d'assimiler
le
verbe bander
à
la turgescence....
Hommage
déguisé à Luz et ses paroles à l'enterrement de Charb.
mardi 20 janvier 2015
Bis....
J'ai déjà écrit ce qui va suivre. Le
nombre de mes lecteurs étant du genre microscopique, outre que ma
modestie maladive peut paraître, par conséquent, superflue, je
tenais néanmoins à le rappeler. Imaginons un fait divers : un
enfant a été tué en traversant une rue par une auto. Si l'on se
penche sur les circonstances, on s'aperçoit qu'il a, en vérité,
manqué de chance, parce que, dans le flot continu de voitures qui
circulaient à ce moment-là, une seule aura commis l'acte fatal. La
mauvaise idée, si l'on veut faire une étude sociologique des
circonstances de l'accident, comprendre pourquoi une communauté peut
aboutir à un drame pareil, la mauvaise idée, c'est d'interroger le
conducteur (ou la..) qui l'a commis. Il vous dira évidemment que ce
n'est pas ce qu'il voulait, qu'il est désolé, qu'il n'y est pas
pour grand chose, que c'est la faute à pas de chance.... Meilleure
serait l'idée – je n'ai pas écrit que c'est la bonne –
d'interroger tous les autres, tous ceux sur qui ça pouvait tomber,
tous les conducteurs qui se trouvaient là au « mauvais
moment ». Je suis prêt à parier ma chemise que, pour la
plupart, ils n'auraient rien à dire d'autre que le malheureux sur
qui c'est tombé. Au fond, s'ils n'ont pas écrasé le petit, c'est
la faute « à la chance ». Pour la plupart. Parce que je
suis également prêt à parier que, parmi eux, il y en aurait au
moins un qui affirmerait péremptoirement : je n'écrase pas les
enfants !... Au moins un veut dire que, à mon sens, il seraient
sûrement nombreux. Parmi eux, une majorité de gens un peu (
euphémisme volontaire) stupides qui, s'appuyant sur le fait que,
factuellement, ce n'est pas à eux que c'est arrivé et, donc, qui en
concluent trop rapidement qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne
continue pas. Une histoire de « bonne étoile ». Jusqu'à
preuve du contraire. Evidemment, ceux-là vont aller écraser, un peu
plus loin, un peu plus tard, la grand-mère qui traverse ou, pire,
votre enfant. Mais, si vous avez un peu de chance, vous en trouverez
au moins un (une …) qui, lui, n'écrasera effectivement jamais
personne, chance ou pas. Et qui, donc, semble le seul habilité à
l'affirmer. Théoriquement, votre premier réflexe devrait être de
ne pas le croire plus que les autres et, devant son obstination,
comme tout le monde, afficher un sourire narquois. Sauf que cette
possibilité, en vérité, existe... Un homme est mort, récemment,
dont le nom était Beltoise... Ce monsieur, après avoir été
pilote de course, avoir connu quelques succès, a fini par consacrer
sa vie à la sécurité routière. Sa devise n'était rien moins que
: « on peut raisonnablement envisager un monde sans accidents
de la route ». Sa théorie reposait sur le fait que, avec
l'état de la technologie embarquée aujourd'hui dans les
automobiles, ABS, Anti-patinage, direction assistée, on peut, si
nous nous y mettons tous, éviter à peu près tous les cas les plus
fréquents d'accidents. A une condition. Qu'on comprenne, avant toute
chose, que cela dépend de nous. Que nous devons nous familiariser
avec la notion de « vigilance ». Un exemple : une voiture
s'arrête, vous êtes à vélo... la première idée qui doit vous
traverser l'esprit est que la porte du conducteur va s'ouvrir. Un bus
s'arrête à son arrêt, la première idée est : un enfant va surgir
de devant le bus. Vous voyez, de loin, les feux arrière d'une auto
s'allumer, la première idée est : sans freiner, parce que c'est
dangereux, ralentir et accroître la distance entre vous et la
voiture qui vous précède. Je vais cesser ici la liste. Elle est
encore longue. Normalement, vous vous dites que, finalement,
peut-être, pourquoi pas. Sauf les intégristes du hasard qui, eux,
ne bougeront pas. C'est du flan, on peut pas savoir. Les autres, ceux
qu'on peut faire douter, eux, acceptent mais se demandent : certes !
Mais vous allez où, là ? Et là, parce qu'on est entre nous, je
réponds direct : Antigone. Ceux qui ont compris, et il y en a
forcément, peuvent reprendre leurs activités. Pour les autres, s'il
y en a, je vais donc expliciter. Antigone, comme le « Petit
Prince », sont des icônes du bon sentiment. Il est séant,
conforme, d'admirer Antigone, la représentation que nous en avons
aujourd'hui, pour sa capacité à dire « non ». Si l'on
fouille parmi le public qui adore ce « non », on tombe,
comme pour l'accident, sur une masse énorme de gens qui, d'une part,
ne diront jamais non eux-mêmes et, d'autre part, ne pourront jamais,
si vous les isolez du groupe avec lequel ils disent non, vous donner
une raison valable et étayée de dire « non ». Bien
entendu, ils ne changeront rien à leur vie et retourneront dire
« non » dans la rue, sur un autre sujet, la prochaine
fois qu'on leur en suggérera l'idée. Parmi les autres, des gens
plus déterminés qui, eux, diront toujours « non » à
bon escient et, surtout, sauront toujours vous expliquer pourquoi il
faut dire « non ».
Le 11 janvier 2015,
beaucoup de gens sont descendus dans la rue pour dire « non ».
Parmi eux, très peu savent effectivement pourquoi il fallait, là,
dire « non ». Ils n'étaient pas tous Charlie, hélas.
Car, les cinq morts de Charlie, eux, bien qu'étant les plus
charmants des humains, n'avaient ni la candeur virginale d'Antigone
ni la fraîcheur infantile du Petit Prince, tous deux recouverts du
voile de l'innocence, qui est un résidu de la tradition chrétienne
du regret éternel du paradis originel. De bons sentiments –
discutables, à mon sens - que partageaient, hélas, presque tous les
gens qui défilaient. Eux, à Charlie, et ce n'est pas si fréquent
qu'on le croit, même si l'on s'est solidarisé, même si nous avions
l'air tous unis, eux, ils savaient pourquoi on doit dire « non ».
Ils connaissaient les enjeux, ils l'on pourtant dit et ils en sont
morts. Eux, ils sont morts et, nous, on défile.
vendredi 16 janvier 2015
Foutu.....
Ben voilà !... Neuf jours après,
c'est déjà foutu.... De partout, pape, imams, journalistes,
politiciens, j'en passe et des pires, voilà que l'idée de la
censure reprend vie. Dans sa forme la plus abjecte, puisqu'on semble
se diriger vers une obligation de modération de la part des auteurs
eux-mêmes, ce qu'ils appellent l'auto-censure. Et je pressens que le
gouvernement n'est pas loin d'appeler, en effet, sous le prétexte du
respect d'autrui, à plus de pondération dans l'affirmation de la
liberté d'expression. Neuf jours après l'assassinat de mes potes de
toujours, nous comprenons, choses dites pour l'instant à demi-mots,
qu'il va falloir se faire à l'idée que non, en France, on ne pourra
plus tout dire ni tout dessiner.
Constat
Une idée me taraude. Peut-il arriver
pire catastrophe à un être humain que d'être touché par la
lucidité ? La lucidité implacable qui ne s'arrête pas, comme
savent si bien le faire mes contemporains, à leur propre personne.
Une lucidité ravageuse mais qui ravage également son hôte.
Destruction absolue garantie. Et, le mieux, le pire, le plus
destructeur, en vérité, c'est que personne ne vous croira lorsque
vous direz que vous savez très bien qui vous êtes. Tout simplement
parce que ce constat ne peut aboutir à autre chose qu'à la conclusion que, finalement, vous n'êtes qu'un gros con, voire un sale con, très
ordinaire.....
dimanche 11 janvier 2015
Définitif
Nous vivons une heure nietzschéenne... Je veux dire par là que la réponse à toutes les questions qui se font jour aujourd'hui ont leur réponse dans les livres du furieux moustachu. Néanmoins, pour aider, je peux en poser une autre, qui me paraît assez pertinente. C'est la question qui traite des rapports entre Nietzsche et Freud. Une question qui a une réponse, malgré ce qu'on peut en penser, eu égard au silence qui les entoure sur la question de leurs rapports. Cette réponse a un nom : Edward Louis Bernays. Je vais être, volontairement, pour une fois, cynique, hautain, méprisant, revenu de tout, arrogant et suffisant. Je vous laisse découvrir qui est Mr Bernays et ce que nous lui devons. Ce n'est pas loin du pire.
A chaud....
Commenter à chaud n'est jamais habile... Jamais, ou très rarement, pertinent. Pourtant, j'ai ce soir plus de tristesse que de joie. Parce que ce que j'ai vu, aujourd'hui, cet après-midi, me donne la nausée. Ce que j'ai vu, c'est que la gauche, la véritable gauche, était aujourd'hui absente et, pire, foulée aux pieds.
Il est facile de me répondre que je n'ai aucun monopole et que rien, absolument rien ne m'autorise à définir ce que serait la véritable gauche. A quoi la réponse pour moi est facile : qui peut simplement me donner une définition du mot "gauche"? Sans évoquer quelques qualificatif que ce soit. Simplement me dire ce que veut dire "gauche" aujourd'hui.... Et mon idée, c'est bel et bien que personne ne peut répondre.
Aujourd'hui, à de très rares exceptions près, c'est la France de droite qui était dans la rue. La France qui est venue "communier" sur le parcours Bastille-Nation en sortant de la messe. La France que, depuis des décennies, mes potes de Charlie et moi conchions à tour de bras. La France qui est "fière" de "faire peuple", sans voir que la solution à ses problèmes serait justement que plus personne, sur Terre, n'ait idée de faire peuple. Pas plus les Musulmans que les Africains, que les Américains, que les Juifs, pas plus que les Français. Sur Terre, à jamais, il n'y a qu'un seul peuple et son nom est humanité.
La France qui a défilé aujourd'hui est comme les passagers du Titanic, qui va à la rencontre de la glace et continue de danser. La France qui a aujourd'hui défilé ne peut ou ne veut pas voir qu'elle a défilé pour des valeurs rances, de droite, conservatrices et nationalistes qui sont cause de sa perte annoncée.
Ce que cette journée peut amener, et je ne préjuge en rien de l'avenir, me sentant en l'espèce incapable de dire si c'est un bien ou un mal, ce que nous allons gagner, c'est une véritable radicalisation de la gauche. On ne peut pas se laisser marcher sur la gueule en permanence sans rien répondre. Tendre l'autre joue, ce n'est pas notre culture. Bon courage à tous.
Il est facile de me répondre que je n'ai aucun monopole et que rien, absolument rien ne m'autorise à définir ce que serait la véritable gauche. A quoi la réponse pour moi est facile : qui peut simplement me donner une définition du mot "gauche"? Sans évoquer quelques qualificatif que ce soit. Simplement me dire ce que veut dire "gauche" aujourd'hui.... Et mon idée, c'est bel et bien que personne ne peut répondre.
Aujourd'hui, à de très rares exceptions près, c'est la France de droite qui était dans la rue. La France qui est venue "communier" sur le parcours Bastille-Nation en sortant de la messe. La France que, depuis des décennies, mes potes de Charlie et moi conchions à tour de bras. La France qui est "fière" de "faire peuple", sans voir que la solution à ses problèmes serait justement que plus personne, sur Terre, n'ait idée de faire peuple. Pas plus les Musulmans que les Africains, que les Américains, que les Juifs, pas plus que les Français. Sur Terre, à jamais, il n'y a qu'un seul peuple et son nom est humanité.
La France qui a défilé aujourd'hui est comme les passagers du Titanic, qui va à la rencontre de la glace et continue de danser. La France qui a aujourd'hui défilé ne peut ou ne veut pas voir qu'elle a défilé pour des valeurs rances, de droite, conservatrices et nationalistes qui sont cause de sa perte annoncée.
Ce que cette journée peut amener, et je ne préjuge en rien de l'avenir, me sentant en l'espèce incapable de dire si c'est un bien ou un mal, ce que nous allons gagner, c'est une véritable radicalisation de la gauche. On ne peut pas se laisser marcher sur la gueule en permanence sans rien répondre. Tendre l'autre joue, ce n'est pas notre culture. Bon courage à tous.
Ne jamais renoncer
Rien à faire.. Pas moyen d'être consensuel, de participer à la
grand-messe et de "communier" (comme le disent tous les commentateurs)
avec le peuple français. Non, je ne parviens pas à renoncer à l'idée de
pendre les patrons avec leurs tripes, ça ira, ça ira, de bousiller du
flic fasciste, d'instaurer un réel gouvernement du peuple et de faire la
révolution. Non.. Vraiment. J'ai beau tenter de me calmer, rien à
faire... Je suis encore enragé.
jeudi 8 janvier 2015
Chagrin Charlie
Je ne suis pas Charlie. Charlie est bien mieux que moi. Bien plus
drôle, bien plus malin, bien plus courageux que moi. je ne suis pas
Charlie. J'aimerais, je l'avoue. Mais être Charlie, c'est un rêve, un
truc réservé à des êtres humains d'exception. Ce n'est pourtant pas le
dernier des imbéciles qui écrit ça. J'aime Charlie, ça oui. Je donnerais
un bras pour Charlie, certainement. Mais l'identification actuelle,
tous azimuts, me fait sourire. Et qui dit, par exemple, que ces gens
étaient de gauche ? De la vraie gauche..... en ce sens, la solidarité
de la Le Pen, du pape, de tous les cons fustigés à longueur de pages
dans Charlie est une très bonne blague. Hier, des membres de ma famille
sont morts. De ma famille au sens intellectuel. Je suis pas Charlie. Et
toutes les interventions des bien-pensants ne font qu'ajouter à mon
chagrin immense. Allez donc vous faire foutre avec vos larmes de
crocodiles.
Pascal Pratz
mercredi 7 janvier 2015
Houellebecq
Je n'ai pas lu Houellebecq, le dernier, je veux dire. Mais ce livre
semble poser une question qui m'a toujours intéressé : êtes-vous
capables de vivre sans dieu ? Si j'en crois les pensées de TOUS mes
contacts FB, la réponse semble bien être non.... Houellebecq vient de
signer, à mon sens, et je pense qu'il a raison, hélas, une sorte de
clôture de la tentative nietzschéenne d'un monde sans divin... Je le
reconnais, ce constat me troue le cul... Mais, comme lui, j'ai envie de
vous renvoyer à votre pathétique : c'est quand même vous qui faites en
sorte que dieu va revenir.... Quelle qu'en soit la forme..... Je pense que, en ce sens, Houellebecq a raison : vous êtes capables de vous "soumettre" à Allah, à défaut d'autre chose.... Mes
hommages à Télérama, à France-cul, à France-Inter, à FR3, à France 2, et, plus ou moins, à tous les médias sauf deux : l'Huma et Charlie-Hebdo.....
samedi 3 janvier 2015
Parution.... (Encore)
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