Le petit torero qui nous sert de
premier ministre, qui, de ses origines même pas espagnoles n’a
retenu que le pire, les « corones », les poils et le
chiffon rouge, que, depuis longtemps, les humoristes nomment
« Monsieur Olé ! », qui a choisi, comme premier
déplacement après avoir été nommé premier ministre, de se rendre
dans une manade pour y marquer des taureaux de combat au fer rouge,
prélude à son attitude face aux salariés, ce monsieur, donc,
voudrait nous faire croire qu’il est un héritier de la République
espagnole de 1936. Mon cul ! … De l’Espagne, comme déjà dit, il
n’a retenu que le pire. Et ce fringant hidalgo, à mon sens, est
bien plus franquiste qu’autre chose. D’abord en raison de son
anticommunisme viscéral. Ce monsieur, dont la famille a consacré
son temps, durant la révolution espagnole de 1936, à sauver des
prêtres, ce monsieur voit rouge dès qu’on lui parle « des
rouges ». Et, compte tenu de ses racines plus rêvées que
réelles, en bon toréador, voyant la charge du taureau rouge qui
fonce toutes cornes dehors, il sort sa cape et son épée, aidé par
le banderillero Macron, le picador Gattaz et le matador Hollande. Ce
que je voudrais rappeler à toux ces tristes sires est très simple.
Le peuple ne se réjouit jamais autant du spectacle de la corrida que
lorsque le taureau gagne, qu’il embroche le torero, qu’il
renverse le cheval du picador et qu’il s’envoie au passage
quelques banderilleros. Son sort n’est pas bien meilleur que celui
de ses congénères. Il finira assassiné sauvagement, souvent
indignement et en boucherie. Au moment de fermer les yeux, je vous
parie que cette bête se dira, comme Nicholson dans « vol
au-dessus d’un nid de coucou » : au moins, j’ai essayé.
Le sommet de la dignité, la mort « debout ». Mr Valls,
moi, qui n’ai jamais eu une once de méchanceté, qualité qui m’a
toujours empêché d’aimer la corrida, moi, je vais vous le dire :
je souhaite que vous finissiez embroché. Parce que vous vous êtes
attaqué au monstre « rouge » qui, au niveau dignité,
aura toujours à vous en remontrer. Vous allez l’avoir dans le cul,
Manuel. Après, les « prolétaires » l’auront encore
une fois dans le baba, ils rentreront dans les usines, tête basse,
la bourgeoisie catholique dont vous êtes un membre éminent les
humiliera mais, au moins, Manuel, ils auront été dignes : au moins,
on aura essayé. Vous qui avez toute votre vie « pété dans la
soie », qu’aurez-vous tenté ? Rien d’autre que la
réalisation de vos rêves de puissance. Un problème avec maman,
Manuel ?... Ou bien de taille ? De taille de quoi, me direz-vous …
Je dirais de taille tout court, c’est le cas de le dire, ou de
taille de ce qui vous sert d’épée. Vous allez l’avoir dans le
baba, Manuel. Tout simplement parce que l’intelligence n’est pas
dans votre camp. Qui vivra verra …
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